Nous ne donnerons que deux conseils, avec leurs justifications,  qui sont à méditer …

 

Primo :

 

Ne faire confiance à personne. Si vous estimez que le criminel de la route doit être condamné, il faut porter plainte pour « mise en danger délibérer de la vie d’autrui », ne pas écouter la personne en face de vous lors du dépôt de plainte qui va vous dire que « votre accusation est démesurée et que le responsable de l’accident doit être poursuivi uniquement pour homicide involontaire ». Il ne faut pas occulter que prendre le volant est un acte responsable et qu’il faut en assumer les conséquences. Dans la majorité des cas, il ne sera retenu que « homicide involontaire », il faut que cela change. L’affaire sera donc jugée comme un simple vol de porte-feuille au tribunal correctionnel, avec accusé et victime assis sur le même banc, ce qui exprime bien le mépris total envers les victimes. Cette cohabitation a déjà conduit au drame, elle a provoqué des réactions, et c’est uniquement la victime qui s’est retrouvé en prison !…à qui la faute ?

 

Secundo :

 

Le seul moyen pour se faire entendre est de se porter partie civile. A partir de ce moment là, les accusations vont tomber : « vous intervenez pour avoir de l’argent !… », pour notre cas ces accusations étaient injustifiées et non fondées, il suffit de savoir compter, et nous ajouterons qu’une vie humaine ne se monnaie pas.

Nous conseillons de prendre un bon avocat qui sera sensibilisé par l’affaire, sa motivation ne devra pas être ses honoraires. Ne pas prendre l’avocat de votre assurance, il défendra son intérêt avant celui de la victime.

Un bon avocat, suivant l’importance de l’affaire, va coûter plusieurs milliers d’ €uros, le tribunal nous attribuera 150 € pour frais de justice par partie civile, heureusement que le ridicule ne tue pas.

Le tribunal a compris que nous ne demandions pas de préjudice moral, il ne fera que reprendre le montant proposé par l’assurance adverse, huit jours avant l’audience, dans le but peut-être de ne pas nous avoir comme partie civile au tribunal. Le calcul du préjudice morale se fait selon un barème bien précis, ou est la valeur humaine ?

 

Ou était notre intérêt financier ? nous attendons toujours une réponse aux accusations …

 

Se porter partie civile n’est pas inutile, le chauffard devait s’attendre à du sursis, il a pris 15 mois ferme, mais curieusement il ne fera pas appel. La plaidoirie de notre avocat a du lui faire comprendre qu’il méritait beaucoup plus, il doit regretter de ne pas avoir reconnu être responsable de l’accident et de ne pas avoir présenté la moindre excuse. Aujourd’hui une question reste sans réponse, pourquoi le procureur a-t-il pris une position de défense de l’accusé en rejetant nos accusations qui étaient pourtant bien fondées ?

La sanction des juges ira au-delà du réquisitoire du procureur. Dans ces conditions, l’accusé n’ayant pas fait appel, nous n’avons eu aucun espoir que le parquet le fasse. Nouvelle question, pourquoi les victimes n’ont pas le droit de faire appel ? pourquoi cette différence entre un accusé qui a des droits pour se défendre, et c’est heureusement justifié, et une victime qui n’a que le droit de se taire ?