Fabien,

Nous sommes nés à quelques semaines de différence,
et avons grandi éloigné géographiquement, l’un de l’autre.
J’ai quelques souvenirs de nous enfants,
et plus particulièrement,
les bains avec la fameuse tortue pour laquelle nous nous disputions.
Nous nous sommes retrouvés,
lorsque ta famille et toi avez accueilli Julie, à Nézel,
preuve de votre grande générosité, et de vos grands cœurs.
Lorsque je pense à toi,
c’est avec un large sourire, et des larmes dans le cœur.
Je me souviens des barbecues, des fous rire,
des jeux enfantins que nous pouvions avoir,
comme « faire peur » à Julie et à Taty Maud
(quoi que avec elles c’était facile !).
Les week end à Verton où Julie faisait son pitre,
et avions mal au ventre à force de rire !
Et l’après midi au zoo de Thoiry,
celle-ci s’étant terminée par une « Chasse à l’homme »,
avec Maxime et Bruno ;
ou vous avez joué comme des enfants, avec des pistolets à billes.

Quel bonheur !

Je pense à toi souvent, surtout le matin, quand je suis seule en route pour le travail,
et d’avantage dans les moments importants de ma vie,
que j’aurais souhaité que nous partagions.
Dès que je viens chez Taty, je ne manque jamais de passer te voir,
et d’ailleurs quand j’arrive à chiper ta fourchette, je mange avec !
A cause d’une de tes nombreuses qualités, ici ton civisme,
on t’a arraché à nous, nous laissant avec un énorme vide.
J’ai envie de hurler à l’injustice, toi qui était si gentil, si bon, dévoué, un vrai amour !
Je regrette que nous nous soyons réellement connus tard.
Tu me manques .

Je t’aime.

Audrey