Ta Vie.

1980

Lorsque nous apprenons que nous allons avoir un bébé, nous étions fou de joie. C’était en septembre 1979 alors que nous étions en vacances près des Sables d’Olonne. Puis huit mois plus tard, tu es arrivé.

C’était le bonheur, ce petit bonhomme que nous avions tant désiré ; Tu étais un bébé qui pleurait beaucoup, malgré tout l’amour que nous t’apportions. Tu prenais ton pouce et tu ne voulais aucun doudou que nous te proposions.

ta famille

complète

complicité

avec

ta soeur

Maman t’en a fait un. Il ressemblait à une vulgaire poupée en chiffon que tu as baptisé par la suite « Zazanne ». Elle t’a plu tout de suite et tu ne l’a plu quitté jusqu’à six ans. Deux ans plus tard, ta petite sœur est arrivé. Nous étions tous très content, nous formions une vrai famille.

Toi, tu trouvais que ta sœur empiétait un peu trop (au début) sur ton territoire. Pour que l’on s’intéresse à toi, tu faisais le pitre, pourtant, ta sœur ne pleurait jamais et elle te suivait du regard. Tu trouvais cela parfait.

toujours la

complicité

avec

ta soeur

premiers

contacts

avec le

football

Puis à trois ans, tu es rentré à l’école, tu as trouvé que c’était trop dur car les autres enfants faisaient trop de bruit, puis tu t’es fait des copains très vite.Au fil des années, tu as continué à être capricieux. C’est vrai, c’était un peu de notre faute. Nous étions en extase devant toi, et ta sœur aussi.

Tu parlais comme un livre, tu disais même que nous te « stressions », le mot commençait à être à le mode.Puis quand ta sœur a marché, vous êtes devenu complice. Tu lui montrais ce qu’elle pouvait faire et tu essayais de lui apprendre de vilain mot que tu avais appris dans la cour de récréation. Vous ne vous disputiez jamais.

début

prometteur

du tennis

de table

en vacances

avec

ta soeur

Et les années passent. Nous avons du déménager plusieurs fois pour des raisons professionnelles, vous vous êtes habitués partout où nous allions. Tu es devenu un adolescent sans problème qui ne stressait plus du tout. Tu avais raison puisque tu réussissais toujours partout et dans tout ce que tu faisais.

C’est vrai, nous t’avons toujours beaucoup couvé comme tu disais. Pour toi, « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ». Nous avions peur pour toi. Même si quelqu’un te faisait du mal, tu lui trouvais une excuse. Tu étais beaucoup trop naïf et vraiment un « Saint Bernard ».

uun moment partagé avec Papa  en vacances.

moment

de

détente

Pour toi, ton bonheur, c’était avoir une femme, un travail, des enfants. Tu ne demandais rien de plus qu’une famille comme tu avais connu. Tu n’auras jamais connu cela et nous ne connaîtrons jamais ta famille,tout cela à cause d’une seule PERSONNE qui nous a laissé le plus grand des handicaps, celui de ne plus revoir son fils.

Que personne ne vienne nous dire que c’est la fatalité ou que c’est dieu qui l’a voulu car nous n’accepterons jamais de tel propos (tout en respectant les croyances). Tu étais fier de ta sœur, tu parlais d’elle à tes amis. Elle a écrit avec courage le livre « au nom de mon frère » pour montrer les liens qui vous unissaient et le combat que nous avons du mener seul pour punir cet irresponsable.

Allez

Bordeaux

ta

chambre

Où que tu sois, nous sommes avec toi et tu es toujours avec nous.

Nous t’aimons.

Maman, Papa

 

Nous ne connaitrons plus ce bonheur d'être nous quatre.

tu seras toujours gravé dans nos coeurs comme sur cette plaque qui est sur la maison.


Quand tu es venu au monde

C’est avec des larmes de joie que nous t’avons pris dans nos bras

Aujourd’hui,

C’est avec des larmes de douleurs que nous pensons à toi

Tu es toujours dans nos coeurs et nos pensées.
 

 

Tu as ton petit coin dans ta chambre.

Céline 'as fait un joli petit sapin.

il n'y a que ceux qui sont oubliés qui meurent.

Toi, tu es toujours avec nous ...

 

mais tu es également présent dans toute la maison